conscience de soi et compréhension des relations humaines, écriture, accompagnement, coaching, nouveau paradigme
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J’ai rencontré une âme, dit un idiot …<o:p></o:p>
Elle avait des ailes et voulait voler très haut<o:p></o:p>
Alors je lui ai agrippé les serres,<o:p></o:p>
Me suis élevé ainsi vers le Saint-Père<o:p></o:p>
Et au moment où la vision était du monde<o:p></o:p>
La plus complète et la plus ronde<o:p></o:p>
Je me suis alors, dans une mare,<o:p></o:p>
Laisser lamentablement chuter.<o:p></o:p>
Auriez-vous vu, quelque part,<o:p></o:p>
Mon rôle ou ma destinée ?<o:p></o:p><o:p></o:p>
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Tu es déjà mort deux fois. Deux fois, tu t’es relevé. Deux fois tu t’es redressé, tu as respiré, tu as marché. Ce ne sont plus des anges, qui te tirent les ficelles, c’est Dieu qui te fait des louanges et qui te lègue sa parcelle ! Je ne compte même pas le nombre de fois où tout aurait pu s’arrêter. Un mur de trois tonnes qui te tombe dessus : trois secondes plus tôt, c’est sûr, tu n’existais plus. Ta voiture dans un garage, pour un filtre à huile trop serré : tiens, c’est bizarre monsieur, votre roue va se barrer ! Quand le feu passe au vert, tu as une intuition étrange : tu restes arrêté et te maintient à l’écart de cette collision inévitable et insensée …<o:p></o:p>
Et voilà que ce sont maintenant de simples voix, venues de nulle part, qui viennent te rappeler à la vie, in extremis, alors que tu es déjà sur le seuil de ta propre mort ?<o:p></o:p>
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Tu es un miraculé, Michel ! Un de ceux qui ne devraient plus être parmi nous. Un de ces terribles endettés pour qui il est désormais interdit de baisser les bras.<o:p></o:p>
Alors qu’est-ce qui te prend ?<o:p></o:p>
De quoi doutes-tu ?<o:p></o:p>
Qu’as-tu fait de ta confiance en toi, de ton estime de toi ?<o:p></o:p>
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C’est donc ta sorcière, qui te met dans cet état ? Cette grande brune aux cheveux longs, à qui tu t’agrippes comme un lierre, et qui pourtant t’en fait voir de toutes les couleurs ? Cette petite vierge effarouchée à qui tu lègues tout ton bonheur, et qui te rit au nez de te savoir au bord des pleurs ? Touche-lui seulement un sein et tu me raconteras ses caresses ! Au lieu d’un gentil câlin, ce sera une baffe que tu te prendras, en guise de tendresse ! Il y a des allumeuses qu’il ne vaut mieux pas attirer dans le noir, tu sais. Des allumeuses qui t’embrasent illico le désespoir. Tu bois tout ce qu’elle te raconte et elle ne te raconte jamais ce qu’il faut que tu vois. Je l’ai vue, ta sorcière, avec son vaurien de blouson noir, celui qui a des boucles d’oreille partout, qui a un air méchant et qui est jaloux comme un pou. Tu sais quoi ? Il n’a pas de blouson noir, pas de boucle d’oreille, il a pas l’air méchant du tout et il est joli comme un chou. Elle l’embrasse les yeux fermés et se colle à lui, et elle lui chuchote à l’oreille que tu essaies de la violer tous les samedis !<o:p></o:p>
Alors please dear lover, try and do anything ! Pars en Amérique ou en Australie, cours donc les chinoises et les chiliennes, les afghanes ou les canadiennes, mais ne reste pas là à ses pieds, à prendre racine comme on prend un ticket, à attendre ton tour et te laisser passer devant ! Tu n’as que vingt ans, ou vingt quatre, je ne sais plus. De toute façon, qu’est-ce qu’on s’en fout, maintenant qu’on en a bientôt trente deux ? On peut bien parler de quand on était jeune, maintenant qu’on est déjà vieux !<o:p></o:p>
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Tu n’as jamais aimé les bonnes personnes, de toute façon. Tu as le cœur comme une bassine et personne n’aura jamais assez de récipients pour la remplir. C’est ça, que tu te dis ? Tu crois donc qu’il est déjà trop tard ? Trop tard pour revenir en arrière, trop tard pour balayer ta misère ? Les gens comme toi vivent des centaines d’années. Le monde entier pourrait s’arrêter de tourner, que tu serais encore un privilégié !<o:p></o:p>
Alors je ne vois qu’une chose à faire. Une chose terrible qui va te terrifier. Une espèce de chose horrible qu’il va falloir apprivoiser.<o:p></o:p>
Un truc morose de la Bible qui s’appelle pardonner.<o:p></o:p>
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Quoi ? Tu montes sur tes grands chevaux et tu te fâches tout rouge ? Tu me traites de salaud et tu sors ton flingue que personne ne bouge ? Ne va pas faire un carnage, range ta colère et garde ton sang, il n’y a ici que des femmes et que des enfants. Ici, ça blogue, ça rêve, ça dit ce qu’on pense et ça dénonce ceux qui crèvent. Le monde est fou et fait de faux-semblants, pas d’épilogue, pas de trêve, que de l’encens et jamais la moindre nouvelle d’Eve. Le pardon que je te propose est un don dont tu disposes, une espèce de truc insatiable, un vrai remède miracle, si au moins tu m’écoutes, si au moins tu t’en badigeonnes le remord, trois fois tous les soirs, juste avant l’heure de ton grand désespoir !
Car personne ne sera jamais assez digne de ton amour : tu pardonnes tout, et à toi, tu ne pardonnes rien ! Arrête de nous passer l’éponge, de nous trouver des excuses et de nous inventer des richesses : on est tous comme des cons dès que c’est toi qui t’excuses et c’est toi qui nous laisses ! On ne sait pas quoi te dire, on ne sait jamais quoi faire. On se doute de beaucoup mais on est vraiment sûr de rien, et si jamais tu as été ce fou, ça n’enlève pas que tu es quelqu’un de bien.<o:p></o:p>
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Alors efface-toi la rancune et remets-toi en selle : on n’avance pas à genoux, quand on a tes ailes !<o:p></o:p>
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Il n’y a pas de quoi avoir honte d’avoir visité le continent des morts, quand on a été victime d’un mauvais sort !<o:p></o:p>
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LES IMPATIENCES AMOUREUSES - LE BLOG !
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