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conscience de soi et compréhension des relations humaines, écriture, accompagnement, coaching, nouveau paradigme

Besoin d'une piqûre de rappel COVID ? Elle s'appelle Trajectoire rebelle.

C’est un petit livre de 150 pages environ, il tient bien dans la main, il est bien écrit, vous devriez le lire !

 

Ça, ce serait une intro un peu courte et pas très exhaustive, mais ça aurait peut-être le mérite de vous faire sourire et de vous donner l’envie d’en savoir un peu plus.

 

Trajectoire rebelle, le premier essai de Laure Lapègue

 

Alors, Trajectoire rebelle, ça parle de quoi ?

 

Celles et ceux qui connaissent déjà Laure Lapègue savent déjà de quoi il en retourne.
Moi, je connais Laure depuis une dizaine d’années maintenant, à travers nos parcours d’auteurs indépendants et quelques bons moments passés ensemble au salon du livre à Paris. C’est une auteure que j’apprécie beaucoup, autant professionnellement qu’humainement. Une femme qui ne manque pas de détermination, d’audace, d’esprit et d’attention portée aux autres.

Bref, Laure est pour moi une personnalité inspirante, pas seulement par ce qu’elle a de brillant en elle mais surtout par le fait qu’elle déploie beaucoup d’énergie pour que cette lumière parvienne à éclairer un peu le chemin de ceux qui en manquent.

 

Laure Lapègue, auteure indépendante

 

#Liberté_d_expression

 

Être un auteur indépendant, ça a un avantage : la liberté d’expression.

On peut s’exprimer librement, sur les sujets qui nous tiennent à cœur, sans avoir à passer les filtres de ce qui se fait, ce qui ne se fait pas, ce qui va plaire ou ce qui ne va pas plaire, ce qui peut se dire et ce qui ne peut pas se dire.

 

Les curieux d’esprit y voient un avantage.

Ceux qui sont plus conventionnels, ou qui ont besoin de se sentir rassurés par des systèmes formels ou des pensées qui les consolident dans leurs convictions déjà établies y entrevoient plutôt une menace potentielle, quelque chose de plus instable ou insidieux, à découvrir un peu avec la même attention portée au lait que l’on met sur le feu.

 

Nous avons tous en nous un côté curieux d’esprit ET un côté plus conventionnel.

Un côté « je m’ouvre et je découvre quelque chose de nouveau », et un autre côté plus sujet à nos peurs quelles qu’elles soient, de la simple méfiance au rejet plus virulent de ce qui vient nous heurter au cœur de notre système fondamental de croyances personnelles.

Nous ne sommes ni l’un ni l’autre mais bel et bien la confrontation plus ou moins équilibrée ou déséquilibrée de ces deux parts pas forcément compatibles.

 

Êtes-vous plutôt Intuition, ou bien Raison ?

 

C’est là que Trajectoire rebelle se positionne en ouvrage intelligent et mature.

Pas dans la réactivité émotionnelle pure et dure, mais dans l’analyse posée de ce qui se joue en soi et autour de soi.

 

Ce livre ne s’intitule pas REBELLE.

Il n’est pas un cri de rébellion autocentré d’un individu qui veut faire entendre sa voix mais un appel engagé au recentrage pour rééquilibrer une TRAJECTOIRE collective, justement.

 

2020. L’année COVID. L’année des confinements, des nouvelles règles autant versatiles qu’arbitraires, l’année de toutes les informations contradictoires et remaniées, ainsi que des rayons de giration politiques les plus kafkaïens.

 

Certains diront que nos dirigeants ont fait comme ils ont pu. Mais ce n’est qu’un angle de vue parmi d’autres. Ils n’ont majoritairement agi qu’à travers leur ego surdimensionné, toujours sûrs d’eux malgré des propos totalement contradictoires d’une semaine à l’autre, dans leur arrogance désormais caractéristique, et sans jamais s’excuser de leurs limites et de leurs erreurs.

 

Or, à quiconque ayant un peu de connaissances en psychologie humaine, le simple fait de ne pas savoir reconnaître ses torts est une des caractéristiques de la manipulation.

Et la manipulation, c’est une des caractéristiques du narcissisme le plus toxique.

 

La question qui se pose est alors la suivante : exercer le pouvoir, est-ce de la manipulation ?

 

En d’autres termes : pour exercer le pouvoir, faut-il être un manipulateur ?

 

Et donc : exercer le pouvoir, est-ce compatible avec la liberté collective, celle que l’on arbore précisément sur les frontons de nos mairies françaises, puisque le narcissisme individuel est en soi l’inverse (et même le poison) de l’humanisme nécessaire à tout projet collectif ?

 

Pour faire court : le pouvoir de notre société est-il confié à des personnes véritablement aptes à l’exercer ?

 

Liberté Egalité Fraternité

Trajectoire rebelle est un ouvrage qui raconte le positionnement personnel de l’auteure depuis cette période de pressions politiques, juridiques et sociales en tous genres.

Un positionnement pas seulement CONTRE les aberrations d’une gestion de crise où information et désinformation, ordres et contre-ordres, mensonges et trahisons menèrent la danse de toute une humanité au garde-à-vous, mais surtout POUR un retour au bon sens : j’ai nommé la désobéissance civile.

 

« Désobéir », le mot d’ordre qui nous secoue le cocotier de toutes les programmations sur lesquelles nous nous sommes construits depuis notre petite enfance.

Le mot qui choque, qui ébranle au plus profond de tout ce que nous possédons de plus sécurisant en nous : un cadre rassurant pour nos personnalités immatures dans leur manque d’autonomie.

Un enfant a besoin d’obéir parce qu’il a besoin d’être guidé.

Mais celui qui veut déployer ses propres ailes a besoin de désobéir pour que le cocon de ses guides ne devienne pas la prison de ses libertés.


Obéir, si cela s’avère indispensable à la vie en société quand c’est synonyme de coopérer, c’est hélas, aussi, renier parfois sa propre capacité à remettre l’autorité en question, renoncer à son propre discernement, sa propre capacité à penser et à faire usage de son intelligence, et donc à son propre pouvoir créateur.


Lorsqu’obéir quitte le chemin de l’accompagnement, cela revient à renoncer à sa liberté.

Et ceux qui la perdent, cette liberté, que cela les offusque ou non, jouent le jeu consentant de ceux qui dose soumettent à ceux qui les enferment.

 

Renoncer à son propre pouvoir créateur, c’est accorder le droit aux plus inconscients d’exercer leur propre pouvoir destructeur.

 

L’obéissance est la caractéristique de ceux qui se soumettent… au point parfois de ne plus être capables de se poser la question d’à qui ils se soumettent réellement : à une autorité qui endosse le rôle de parent responsable, d’adulte protecteur, de guide humaniste pour ses employés, ses subordonnés ou pour le peuple, ou bien à des personnalités qui n’ont que le cadre du pouvoir pour ne pas avoir à s’atteler au véritable travail sur soi qu’impose la véritable sagesse ?

Quand la désobéissance est un éveil de conscience…

 

Laure Lapègue n’est pas une auteure qui mâche ses mots. Son essai nous confronte à nos propres renoncements, et parfois à notre propre coopération à un système malveillant pour nous tous :

 

« Tout comme César, nos présidents, pourtant si cultivés, nous donnent avant tout du pain et des jeux, de la vulgarisation et du simplisme. Restons idiots. Idiots au point que nous ne saurons même plus imaginer une autre vie que celle montrée sur nos écrans de téléphone et au travers des lunettes 3D ouvrant la porte au metaverse ! Et remercions-les, eux, les grands hommes d’Etat, les intelligents congénitaux sortis de l’ENA, de réfléchir à notre place et avec notre argent… Pour notre bien à tous. Bien entendu !!! »

 

#Désobéissance

 

Je fais partie de la dernière génération à avoir connu le service militaire.

J’ai eu la chance ou la malchance, peu importe, de tomber dans un régiment que l’on qualifiait de semi-disciplinaire.


Le mot d’ordre était de mettre son cerveau sur off, au prétexte qu’à l’armée, l’individu n’existe plus : il fait corps au sein d’une organisation où l’on pense pour lui.

Vous arrivez avec un nom, vous n’êtes plus qu’un matricule. Vous arrivez avec une coupe de cheveux, on vous met la boule à trois millimètres. Votre individualité vestimentaire, on vous la remplace par l’uniforme. Et même votre vocabulaire, votre ton de voix, vos réponses, votre façon de vous tenir se font conformes à celle du groupe, à celles qui vous sont inculquées, administrées, imposées.

À l’armée, personne ne dépasse, tout le monde fait corps.

Idéalement parlant, on peut y voir une part de beau. Une part de quelque chose de plus grand que la somme de nos petits nombrils réunis. Quelque chose qui porte, qui élève, qui pose le socle de certaines valeurs nécessaires à la vie en société.

 

Cependant, je faisais partie d’un contingent d’étudiants. J’étais peut-être le moins diplômé de la section avec mon petit « Bac+2 » en poche. Et les petits gradés nous détestaient et prenaient leur pied à nous mâter, nous provoquer et nous humilier, comme s’il s’était agi pour eux de prendre leur revanche contre un système scolaire dans lequel ils n’avaient pas pu trouver leur place.

 

Rien ne retrouve sa forme initiale après avoir subi l'oppression.

 

Cette période a été très difficile pour moi parce que je l’ai vécu comme une injustice, comme si l’on m’avait envoyé en maison d’arrêt juste parce que c’était le passage imposé pour qu’un jeune homme devienne réellement un homme. Une forme de bizutage à échelle nationale.

J’aurais pu demander à être objecteur de conscience, mais cela m’aurait obligé à m’engager dans une cause humanitaire qui aurait duré deux fois plus longtemps et j’étais impatient de devenir indépendant financièrement.

L’impatience, on la paie toujours trop cher, dans la vie.

Comme la négligence.

Mais la sagesse invite toujours à regarder les choses sous un autre angle : on ne paie jamais assez cher une bonne leçon.

Car la meilleure façon d’intégrer pleinement une expérience, c’est de se confronter directement à son expérience inverse.

 

Pour prendre conscience de la valeur de la liberté, il faut avoir connu l’oppression.

Pour prendre conscience de la valeur de l’amour, il faut avoir connu le rejet.

Pour prendre conscience de la valeur de la paix, il faut avoir traversé l’enfer.


Durant cette incorporation sous les drapeaux, j’ai donc dû apprendre à fermer ma gueule et serrer le poing dans la poche pour que ces dix mois de « service national » ne soient pas prolongés par des périodes de mise « au trou ».

C’était effectivement le risque pour moi, car je m’aperçois avec les années que j’ai toujours été « rebelle » d’une certaine manière.

J’accepte d’être dirigé uniquement par des personnes que j’estime respectables et compétentes. Des personnes qui contribuent à m’élever, mais certainement pas des personnes qui ont besoin de me rabaisser pour se sentir efficaces ou supérieures. C’est la nuance.

Lorsque ce n’est pas le cas, je peux devenir tranchant et sans filtre, et ouvrir ma gueule bien fort s’il le faut, sans aucun respect ni des conventions, ni des hiérarchies, ni des conséquences : pour remettre les choses à leur juste place parce que la notion d’autorité n’a de sens que si elle élève la collectivité, que si elle tend à rendre le monde de demain un peu meilleur que celui d’hier.

 

Celui qui exerce une autorité doit en assumer la lourde responsabilité.

Et cela exige donc de cette personne deux qualités fondamentales et pleinement intégrées : la conscience, et l’humanisme.

 

Gandhi

 

Au cours de cette incorporation sous les drapeaux (petite parenthèse hors Trajectoire rebelle, mais nécessaire pour mieux comprendre en quoi ce livre est à mes yeux un livre qu’il est important de lire), j’ai connu un monde dans lequel l’obéissance aveugle était donc la norme, LE devoir.


Se conformer à cette norme revenait à obtenir des récompenses, des honneurs et même une médaille.


Résister à ce devoir de soumission (obéir à des moins matures que soi est contre nature) : être sanctionné, puni, violemment rejeté, humilié ou banni.

 

Pourquoi banni ? Pourquoi envoyé au trou loin des autres ? Parce que l’homme est un animal social, et que l’une de ses peurs les plus fondamentales est celle de se trouver exclu du groupe dont il fait partie.

Pour ne pas avoir à faire face à cette épreuve, l’être humain est capable de se conformer aux pires atrocités.

En témoignent d’une certaine manière l’expérience de Milgram, ou le ralliement plus ou moins investi de la France sous l’Occupation dans l’horreur de la machine nazie.

 

Parce que j’ai eu l’audace de court-circuiter toute la hiérarchie à un moment donné (ce qui est strictement interdit à l’armée) en envoyant un courrier au N+7 directement pour m’opposer à une mutation en Guyane incompatible avec mon objectif de poursuivre mes études dès ma libération, je me suis offert la chance de rencontrer un capitaine de compagnie avec qui le courant est immédiatement bien passé, et qui a su entendre mes besoins pour les intégrer au mieux à ceux de notre régiment.

 

À la moitié de mon service, je suis donc devenu secrétaire et chauffeur du commandant en second, et là, j’ai découvert l’envers du décor :

 

« Vous avez ordre d’obéir, mais cela implique également l’ordre de désobéir à un ordre incohérent pour la sécurité du groupe dont vous faites partie. »

 

D’un système féodal dans lequel les jeunes recrues dont je faisais partie étaient rabaissées au point de devoir mettre leur cerveau sur off, je me suis retrouvé de l’autre côté, là où la notion d’obéissance devient plus relative pour gagner en cohérence, là où la notion de cohésion devient le support essentiel non pas de l’anéantissement de l’individu mais de son évolution personnelle, et là où la soumission à la dictature des petits chefaillons laisse place à un devoir citoyen fondamental qui est de s’autoriser LA question qui change tout :

 

« Est-ce que celui à qui j’obéis a la légitimité nécessaire pour que je soumette mon temps, mon présent et mon avenir à SA vision des choses ? »

 

 

Là où Justice et Légitimité ne vont pas de paire, tout est précaire.

 

Dans Trajectoire rebelleLaure Lapègue explore les deux peurs contradictoires qui ont divisé la société à partir de 2020.

 

D’un côté, la peur de la pandémie.

De l’autre, la peur que cette pandémie serve de prétexte à instaurer des restrictions aussi solides que les fondations d’un avenir totalitaire comme celui décrit par Huxley dans Le meilleur des mondes ou par Orwell dans 1984.

 

D’un côté, la peur de mourir.

De l’autre, la peur de devoir continuer à vivre comme des morts.

Avec ce risque supplémentaire de devoir faire face à de graves conséquences dans le futur, à cause de vaccinations précipitées qui nous transforment tous en cobayes.

 

« Être un bon citoyen, c’était croire en une solution qui, nous le savions déjà, ne marchait pas dans d’autres pays, avant-gardistes dans le domaine de la vaccination de masse, Israël en première ligne. C’était accepter de faire piquer des personnes en bonne santé et qui ne risquaient rien avec un produit dont on ne connaissait pas grand chose, si ce n’est, bien sûr, qu’il avait l’air d’enrichir généreusement plusieurs laboratoires qui, par le jeu des deux injections et du mélange des marques, créaient un joyeux cocktail de non-traçabilité des effets secondaires. »

 

« Il me faudrait prouver que je n’étais pas malade pour fréquenter certains lieux et ce, bien que la loi française interdise l’obligation vaccinale, oblige au consentement éclairé, et que le nombre de morts liés à cette maladie soit plus faible que celui lié à d’autres virus, saisonniers ou permanents, dont on ne nous parlait plus. »

 

Trajectoire rebelle explore également « la fin de non-recevoir à tous ceux qui réclamaient un débat autour de la gestion de la crise sanitaire » : ceux que l’on étiqueta comme « complotistes ». 

 

1984, Orwell

Dans 1984, le novlangue est la langue officielle d’Oceania (un des trois régimes totalitaires qui se partagent le monde avec Eurasia et Estasia).

Cette langue est une simplification lexicale et syntaxique de la langue, destinée à rendre impossible l'expression des idées potentiellement subversives, et à rendre impossible toute formulation critique de l’Etat, l’objectif ultime étant d’aller jusqu’à empêcher l’idée même de cette critique. (source Wikipedia)

 

Durant toute la crise COVID, un complotiste, c’était quelqu’un qui formulait des idées en rébellion vis-à-vis des discours officiels concernant la vaccination de masse.

Pourtant, ces discours officiels ne changeaient-ils pas de sens plus rapidement qu’une girouette sur le toit d’une église ?

 

Printemps 2020 : « Les masques sont inutiles. »

Premier août 2020 : le port du masque devient obligatoire.

Sur les emballages de « masque d’hygiène 3 plis bleus » : « Ce produit ne protège pas des contaminations virales ou infectieuses. »

 

(Pour plus d’informations, lire cet article du Monde, datant du 17/07/2020)


En août 2020, celui qui fait circuler une photo de l’emballage en question est un complotiste.

Celui qui publie un article avec le mot COVID sur Facebook perd en visibilité auprès des autres, et pire, se retrouve avec la sanction de voir son compte fermé pour plusieurs jours.

 

Et ceux qui osent parler de dictature devant l’obligation vaccinale deviennent des parias.

Qu’ils aillent donc voir du côté des « vraies » dictatures, avant de l’ouvrir ! N’est-ce pas ?!

 

Mais la notion de dictature peut-elle vraiment se contenter de nuances ?

 

Oui, il y a une échelle dans l’intensité de la dictature, mais qui ne connaît pas l’Histoire contribue au fait qu’elle puisse se répéter.

 

Oui, la comparaison est plus que déplacée : on ne compare pas le sort des Juifs durant la Seconde Guerre Mondiale avec celui des vaccinés. Mais pour autant, au moment où l’on a commencé à imposer l’étoile jaune aux Juifs en Allemagne, cela a instauré les bases de tout ce qui s’en est ensuivi.

 

Les débuts de l'horreur nazie

 

Que la peur de la maladie soit légitime, c’est un fait, mais que la peur de laisser se poser les bases à un glissement trop facile vers le totalitarisme soit considérée comme une peur illégitime, de « complotiste », c’est là que le bât blesse.

Car les peurs des uns ne doivent pas s’imposer aux autres.

Les peurs des uns ne doivent pas devenir un prétexte à bâillonner les peurs des autres.

 

Au pays des Lumières, où « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits », on peut se poser la question de la légitimité de ceux qui imposent et alimentent certaines peurs en balayant avec mépris toutes celles qui leur sont incompatibles.

 

La légitimité d’une autorité, d’un pouvoir politique, découle de trois sources possibles :

  • La première est d’origine divine : elle est désormais obsolète à notre époque.
  • La deuxième est démocratique. Mais la démocratie existe-t-elle vraiment lorsqu’un chef d’état est élu au second tour avec 44% de votes du nombre d’électeurs inscrits, 22% pour le candidat concurrent, et 34% d’abstention ou de votes blancs non pris en considération ?
  • La dernière peut reposer sur l’aptitude, et c’est tout le problème : comment faire confiance à des politiciens qui ont dit et fait tout et son contraire en si peu de temps, sans jamais reconnaître leurs erreurs ? On ne peut accorder sa confiance qu’à ceux qui font preuve d’authenticité. Pas de mauvaise foi. Et là, c’est tout le principe de la sélection et de la formation de nos politiciens qui est sans doute à revoir.

 

Se faire vacciner pour stopper la propagation d’une maladie fait sens lorsqu’il s’agit par exemple de protéger les plus fragiles d’entre nous.

Cela s’appelle la solidarité.

Mais face à une explosion du nombre de vaccinés développant eux-mêmes le COVID, contrairement à des non-vaccinés l’ayant déjà contracté mais devenus manifestement plus résistants de par leur seul système immunitaire, tout cerveau en état de fonctionner est en droit de se poser la question de la légitimité de ces soi-disant vaccins miraculeusement réalisés en quelques mois seulement… alors qu’il faut en général des années pour en concevoir, suivi d’une bonne décennie pour en tester la fiabilité.

Pass sanitaire

Trajectoire rebelle retranscrit bien la pression exercée sur les personnes réticentes à se faire vacciner ou à faire vacciner leurs enfants.

Laure Lapègue est une auteure aux écrits engagés. Ce positionnement n’a d’égal que son côté lionne dans la vie, entièrement protectrice de ses enfants, ce qui, rappelons-le, reste le devoir prioritaire de chaque parent.

 

« Ils venaient d’annoncer le pass obligatoire pour toutes les activités sportives et ce, à partir de l’âge de douze ans. À l’écoute de cette nouvelle, mon sang ne fit qu’un tour. Les enfants ! Ils s’attaquaient à présent à leurs loisirs pour faire pression sur les adultes et les pousser vers le vaccinodrome. […] Je tremblais de rage, les larmes aux yeux de voir comment, après plus d’une année de privations, d’isolement et de stress imposés à la jeunesse, cette nouvelle restriction pénalisait de nouveau une population qui ne risquait rien, en dehors des effets secondaires , et encore inconnus, d’une vaccination expérimentale. […] À force de ne pas vouloir mourir, on privait les jeunes de vivre ! »

 

« En septembre, ils étaient quatre dans l’équipe de foot de Paul à ne pas être vaccinés. Fin janvier, mon fils était le seul à ne pas l’être. […] Je n’insisterai pas sur le fait que toute l’équipe de foot a, durant l’hiver 2022, eu le COVID, et même plusieurs fois pour certains, heureusement sans gravité, sans jamais avoir à être soumis aux tests hebdomadaires que subissait mon fils. À méditer… »

 

Cette époque a profondément divisé la société, jusqu’au cœur des familles et des couples, avec le pouvoir de décision parentale attribué à celle ou celui qui allait dans le sens des instructions gouvernementales…

 

COVID, le dernier né de la boîte de Pandore

Encore aujourd’hui, la réaction de la plupart des vaccinés quand ils contractent le COVID est la suivante : « C’est costaud ! J’en ai bavé ! Qu’est-ce que cela aurait été si je n’avais pas été vacciné(e) ! »

Mais alors… quelle est la nouvelle définition d’un vaccin, en Novlangue ?! ;-)

 

Laure Lapègue publie à travers cet essai une critique sans détour de notre société, et démontre que toute notre organisation sociale et politique repose sur la manipulation et l’usage de la peur.

 

« L’approche des élections présidentielles et la levée soudaine du pass vaccinal vinrent élargir la faille, montrant aux yeux du monde quel mépris nos dirigeants ont pour l’intelligence de leur peuple. […] L’inflation, la guerre et la maladie sont, encore aujourd’hui, brandis par notre gouvernement comme des menaces quotidiennes. »

 

Son ouvrage pousse la porte d’un retour au bon sens :

 

« Il est d’ailleurs amusant de voir comment la folie du rebelle est, de nos jours, assimilée à une prise de risque inconsciente. Risquer de ne pas pouvoir se faire soigner, de ne plus pouvoir travailler, de ne plus pouvoir consommer… Quelle folie !

Et pourquoi ne pas inverser les points de vue ?

Choisir de rester en bonne santé plutôt que de souscrire à des assurances qui nous poussent à la dilapider !

Choisir où, avec qui et comment on souhaite travailler, plutôt que de suivre la normalité.

Choisir d’être, sans avoir à acheter.

N’est-ce pas là que se trouve la vraie liberté ?

Certes, elle implique des choix engageants, comme celui de refuser un travail par éthique, ce qui m’est arrivé récemment, ou bien de s’éloigner de la reconnaissance de ses pairs, voire de celle de ses proches.

Mais chaque pas vers ce que l’on est vraiment ne procure-t-il pas, en même temps que certains doutes, une immense force ? Un pouvoir que rien ne peut égaler ou remplacer ?

Consommer ne nous apprend rien sur nous-mêmes. Consommer ne fait que nous maintenir pieds et mains liés dans un système. »

 

C’est sur cette citation que je vais clôturer cet article.

 

Je place beaucoup d’espoirs dans l’éveil de conscience collectif qui est en train de se produire.

 

La méditation est la porte vers Homo Deus

 

En 2020, en terminant l’écriture de mon roman Seul le résultat compte, écrit de manière expérimentale entre la fiction et la canalisation en états modifiés de conscience (méditations et rêves lucides), une intuition m’a apporté le message que la bascule aurait lieu en 2022, et qu’à ce moment-là, le nombre de personnes éveillées deviendrait supérieur à ceux qui demeurent aveuglés par notre société où la consommation et le don de nos vies à des futilités sont la norme.

 

Nous vivons tous à la même époque. Nous partageons tous le même espace collectif d’évolution personnelle.

Mais dans cet espace commun se superposent différents fuseaux de conscience, comme différentes réalités face auxquels nous avons désormais l’opportunité de nous POSITIONNER.

 

Pour quel avenir à l’humanité je veux dédier ma vie ?

Quel avenir je souhaite donner à mes enfants ?

À qui j’accepte de donner le pouvoir ?

 

Est-ce que je donne à un autre, à une entité, une entreprise, le pouvoir de me diriger ou de me contrôler, ou est-ce que je lui donne le pouvoir de me guider et m’élever vers mon meilleur potentiel ?

 

Ces questions ne relèvent plus de la spiritualité.

Elles sont désormais concrètes et nous demandent juste d’en incarner pleinement, consciemment, la réponse.

 

Plus que jamais, dans l’ici et le maintenant, chacun devient libre de se reconnecter à sa propre souveraineté.

 

C’est un beau projet, non, pour une nouvelle année qui commence ?

 

Alors meilleurs vœux à tous, et rendez-vous à l’embarquement pour le nouvel horizon d’une nouvelle ère consciente !

 

Trajectoire rebelle, un livre que vous n’oublierez pas, et une auteure que vous remercierez tôt ou tard.

 

Et si, parmi les « complotistes », on s’attelait plutôt à dénicher les véritables humanistes ?

 

Un positionnement digne de ce nom pourrait-il vraiment se passer du discernement ?

 

2023, année de l'embarquement : monde d'avant ou nouveau monde ?

 

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