conscience de soi et compréhension des relations humaines, écriture, accompagnement, coaching, nouveau paradigme
Ah, Marina … ! Il y aurait tant de choses à écrire, à propos de toi … Pendant des années entières, tu as trotté dans ma tête comme un amour lacéré qui ne s’arrête jamais de saigner. Qu’est-ce que je me suis agrippé, qu’est-ce que je t’ai idéalisée ! Tu étais la féminité incarnée. Il y avait en toi la beauté, l’élégance et l’esprit qui suffisent à faire chavirer le cœur de n’importe quel collégien. Quinze ans sur le corps, et vingt ans dans la tête ! Des yeux sombres et profonds comme des océans, et des lèvres à y faire échouer les baisers les plus expérimentés !<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Que deviens-tu, maintenant ?<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
La dernière fois que j’ai entendu prononcer ton nom, c’était il y a presque dix ans. Ça m’a fait un drôle de choc, un peu comme un de ces électrochocs qui vous ramènent à la vie au moment où tout le monde croit que c’est déjà fini … D’un coup, je prenais conscience de toutes ces années qui s’étaient écoulées sans toi, du ridicule de la situation et de l’immensité de mes égarements ! Que veux-tu ? Il ne faut pas m’en vouloir. Je suis guéri, maintenant ! J’ai même fait ma vie, comme on dit : un métier, une maison, une femme, une fille …<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Tout ce contre quoi tu t’insurgeais, au final, n’est-ce pas ?<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Bientôt, il ne me restera de toi plus qu’une seule chose : le souvenir indélébile de mon premier amour, celui que l’on n’oublie jamais.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Voilà pourquoi il me fallait encore parler de toi.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>
Encore une fois…<o:p></o:p>