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A Pékin, une clinique militaire désintoxique les « accros » au Net
On savait déjà qu'il ne faisait pas bon être un cyber-dissident dans l'Empire du Milieu. On découvre aujourd'hui que les autorités chinoises réservent un traitement particulier aux jeunes accros à Internet et au jeu en ligne. Du moins, à ceux qui ont les moyens de payer, ou leur famille. Près de Pékin, une clinique militaire se propose de les désintoxiquer, moyennant 10 000 yuans (soit 1300 dollars, 974 euros) par mois, rapporte l'AFP.
Depuis son ouverture fin 2004, l'établissement, situé aux abords de la capitale chinoise, a déjà reçu plus de 1500 patients (âgés de 14 à 36 ans). Dès leur arrivée dans le quartier militaire de Daxing, les jeunes sujets sont soumis à un régime spartiate. Réveil tous les matins à 6h30 et interdiction de sortir les dix premiers jours. Le tout étant agrémenté de sport, de séances de thérapie et d'une (re)prise de contact avec le monde réel (laver son linge, jouer avec de vrais objets...).
Discipline de fer
Pour les plus récalcitrants et pour les patients qui souffrent de troubles du sommeil, les responsables de la clinique ont prévu un programme intégrant des électrochocs de faible voltage, à travers des aiguilles placées sur le corps, en référence à la technique de l'acupuncture, précise l'AFP.
Selon le fondateur du centre, Tao Ran, cité par l'agence française, il existe en Chine près de 2,5 millions de « drogués » de l'Internet. Un chiffre important rapporté à la population d'un pays comme la France, mais qu'il convient de relativiser au regard d'un pays-continent comme la Chine, qui compte aujourd'hui 1,3 milliard d'habitants. Il y aurait, selon l'AFP, une trentaine de cliniques spécialisées dans le traitement de la dépendance au Net et au jeu en ligne.
Une fois leur traitement terminé, les patients ne sont pas à l'abri d'une rechute. Mais concernant ce point, les autorités de Pékin ont tout prévu. L'ouverture de nouveaux cybercafés est en effet interdite depuis le début de l'année 2007. Et pour les lieux déjà en activité, leur accès est désormais interdit aux mineurs.
source : 01net.com
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