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Toute vêtue de blanc, la candidate socialiste à l'élection présentielle a marché, samedi 6 janvier, sur les pas de François Mitterrand en se rendant sur le site de la Grande muraille de Chine, lors d'un voyage entamé vendredi à l'invitation du Parti communiste chinois (PCC).
Accompagnée d'un responsable du département international du PCC, qui l'avait accueillie à sa descente d'avion, elle n'est restée qu'une dizaine de minutes sur le site, ensoleillé mais balayé par un vent violent et glacial, mais ne s'est pas moins rangée parmi les "braves".
"Comme le disent les Chinois, qui n'est pas venu sur la Grande muraille n'est pas un brave. Qui va sur la Grande muraille conquiert la bravitude" (sic), s'est-elle exclamé, utilisant ce néologisme de son cru au lieu du mot "bravoure".
Une faute de français que n'ont pas manqué de souligner ses adversaires, le député UMP Dominique Paillé en tête. "On savait que Mme Royal avait des lacunes très grandes en matière de diplomatie mais on n'imaginait pas qu'elle ait de telles carences sur la connaissance de la langue française", a ironisé ce partisan de Nicolas Sarkozy.
"C'est, pour quelqu'un qui prétend devenir le premier magistrat de ce pays, des plus inquiétants. Espérons simplement que Mme Royal fera les efforts nécessaires pour combler ses nouvelles lacunes et ainsi permettre à la campagne électorale de se dérouler avec l'usage d'une langue française pure et irréprochable", a-t-il ajouté.
source : http://www.lemonde.fr