conscience de soi et compréhension des relations humaines, écriture, accompagnement, coaching, nouveau paradigme
Aux États-Unis, le docteur Andrew G. Bodnar, qui avait fourni de fausses informations à propos d'un médicament nocif pour la santé, dans le but de le faire autoriser, a été condamné, en plus d'une amende de 5000 $ et d'une peine de deux ans de prison avec sursis, à un travail peu commun : écrire un livre de 75 000 mots.
Le juge a précisé qu'il ne s'agissait aucunement d'un travail d'intérêt général, mais plutôt d'un ouvrage d'introspection qui aiderait le médecin à réfléchir sur ses actes et à faire en sorte que cette faute ne se renouvelle pas dans le futur.
Le docteur Bodnar a fait savoir par le biais de son avocat qu'il s'était inspiré de Dickens et Dostoïevski.
Son manuscrit, de 253 pages, dans lequel il raconte sa vie à la troisième ou première personne de son enfance en Hongrie jusqu'à son procès, ne devrait donner lieu à aucune publication… à moins qu'un éditeur flairant le bon coup médiatique ne se dépêche de faire une proposition alléchante à cet auteur forcé. Qu'en pensez-vous ?
Source :
The Wall Street Journal